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L'usine textile Rhodiacéta de Besançon, aujourd'hui en ruine, a compté plus de trois mille employés dans les années 1960. Ses fils synthétiques de nylon et de tergal ont fait la fierté de l'industrie française. A travers une trentaine d'entretiens, différents métiers sont documentés. La transmission de ces paroles ouvrières est riche d'enjeux, ils incarnent la vie à l'usine, ses difficultés et ses joies. Les luttes syndicales sont restituées. Cela permet de comprendre le présent : la délocalisation du site annonçait la désindustrialisation dans l'économie occidentale.
Nicolas Mensch est docteur en sociologie. Il a découvert la Rhodiacéta de Besançon en tant que friche industrielle avant d'étudier le passé du site sous ses multiples aspects.