Depuis l'émergence de la psychomotricité, au milieu du XXe siècle, jusqu'à aujourd'hui, se déroule le temps d'une vie professionnelle qui permet d'interroger de manière subjective la place des philosophies dans le domaine des formations et des recherches sur les pratiques corporelles. Aussi, Alexandre Legendre ayant insisté, et patienté, ai-je résolu de faire de cette modeste postface le bref moment d'un passage de témoin, entre ceux dont je découvris les analyses à mes débuts, et ceux avec lesquels il travaille aujourd'hui. Et comme il serait trop long de présenter tout l'espace parcouru avant cette transmission, je propose de limiter l'analyse au départ, qui, comme chacun sait, conditionne le reste de la course. Il sera donc question, à partir de souvenirs, de ce que pensent les philosophes au sujet du corps, du sport, et de l'éducation, et d'un hommage rendu à ceux dont se sont inspirés mes premiers enseignement