Tout d'abord je voudrais remercier les organisateurs de ce colloque pour m'avoir invité. Cette invitation a fait suite à la recommandation de mon confrère et ami Hadj Miliani que je remercie également. J'avoue que le titre de cet exposé, suggéré par les organisateurs, peut sembler un peu bateau. En effet, le sujet ne traite pas des notions philosophiques de l'espace et du temps. Il permet seulement d'inscrire cette communication dans le contexte général du temps musical kabyle des XIXe et XXe siècles et celui d'une Kabylie créative où se perpétuent la chanson des auteurs-compositeurs et le chant occasionnel villageois des non professionnels.